Mon premier sujet humain... Milliana...

Cela faisait un moment que je me demandais ce que je pouvais faire de  ma vie.. Je tournais en rond dans mon labo observant les différents tubes et bocaux, différents ustensiles et matériels pouvant m'aider dans me s recherches et expériences. Il payaient tout. Tout... ils ont même pays mes parents pour que je finisse ici... Non que les conditions de vie ici me déplaisent ni autre chose mais parfois... Je me demande ce que ça fait d'aller dehors... Hors de ces 4 murs blancs...

Je m'appelle Hoshiko... Kiyomasa Hoshiko. Drôle de nom pour un Italien? Mes parents auraient pu m'appeler Pablo ou Juan que cela aurait été plus convenable. Mais mon père avait des origines japonaises et je me devais de perpétuer la lignée en portant ce nom. Pourtant... Me voilà ici, loin d'eux, vendu en échange d'un peu d'argent mais surtout que j'étais un surdoué avec un quotient intellectuel plus élevé que la moyenne. Ces gens étaient venus de nulle part... ils ont débarqué à la maison et m'ont emmené. Je n'avais rien compris.

Je fermais les yeux assis dans ma chaise tournante. J'étais ici dans ce labo depuis plus de 5 ans maintenant. J'ai 15 ans actuellement. J'ai réussi à faire deux cursus de doctorat en médecine et sciences humaines en un temps si court mais je sentais qu'il me manquait toujours quelque chose. De l'affection vous me diriez... mais non! JE ne veux pas de cette niaiserie. Je me dis plutôt que c'est dans mon apprentissage qu'il me manque quelque chose. Je jouais avec mon scalpel en même temps, ayant disséqué plus tôt un cochon encore vivant. Il paraissait que les tissus humains se rapprochaient de ceux de ces animaux. JE réfléchis et sursautais en entendant la sonnerie. En marmonnant, j'allais ouvrir la porte à Milliana, une des rares personnes avec qui j'étais en contact dans cet endroit pourri. C'était une jeune femme aux longs cheveux noirs et aux yeux d'un noir profond. Elle portait une robe et un blouson au dessus.

- Bonjour, Hoshiko!! Tu n'as pas l'air en forme...

Je la laissais entrer, mon scalpel à la main. Elle affichait un sourire sur ses lèvres et déposa le plateau sur la table. Elle se tourna vers moi l'air de rien. Comment osait-elle sourire alors que je me retrouvais enfermé ici. Cela ne me déplaît pas mais... enfin si, cela m'enrageait. Mais je ne le fis voir à personne. Elle s'assit sur ma chaise et semblais me faire du charme en croisant ses jambes et en déboutonnant le haut de sa robe. Je n'y fis pas attention mais me demandais autre chose puis sursautais en entendant à nouveau sa voix

- Hoshiko, tu pourrais me répondre...

Je haussais les épaules et la regardait un instant souriant faussement.

- Excuse-moi, Milliana. Je ne suis pas de mauvaise humeur. Je manque cruellement de compagnie et de distraction...

Ma réponse semblait la ravir comme elle souriait plus largement et se levais en ma direction. Je restais appuyé contre une table et la regardais faire. Elle passa les mains autour de mon coup ce qui me fit grimacer. Milliana était une femme mariée vu son alliance au doigt et surtout... elle était une femme. Ce détail là me troublait un peu comme je ne ressentais aucune attraction pour cette personne. Elle se pencha pour m'embrasser ce qui ne me fit pratiquement aucun effet. Je fermais les yeux pour tenter de penser à autre chose trouvant la situation juste... ridicule. Elle rompit le baiser et se recula pour m'observer avec un petit rire qui na manquait pas de m'agacer. Mais gardant mon calme, je retirais ses mains.

- Ce n'est pas raisonnable ce que vous faites, Milliana...

- Raisonnable? Mais enfin, je te distrais un peu et tu me condamnes!

Je ne pus réprimer un rire moqueur et me passais ma main dans les cheveux.

-Me distraire? C'est ridicule...

Je sursautais quand elle s'accroupit en face de moi et commençais à défaire mon  pantalon. Avec un rictus je la frappais à la temps ce qui la fit s'évanouir. Je restais un moment immobile et fis le tour de la salle des yeux puis me rappelle qu'il n'y avait pas de caméras dans cette salle. Un sourire étira mes lèvres et je la soulevais la portant comme un sac. Elle était tout de même lourde me dis-je ou c'était moi qui était trop faible. Je l'installais sur la table d'opération et lui attachais le cou et les membres puis m'assis sur une chaise dégustant mon plateau et attendis qu'elle se réveille. Finalement, je n'allais pas m'ennuyer. Je finis mon plateau repas et le ramenais de l'autre côté avant de revenir. Elle s'était réveillée puis avait commencé à brailler et à crier. Je grimaçais en entendant ces cris puis lui enfonça un chiffon dans la gorge pour la faire taire.

- Aaah... là c'est mieux! Moins de bruits...

Elle semblait à présent terrifiée, les yeux exorbités et les larmes aux yeux. Je suposais qu'ele voulait me cracher au visage "Mais qu'est-ce que  c'est que ce bordel?" ou "Pourquoi me fais-tu ça" ou encore "Libère-moi, Hoshiko". Tellement de possibilités. Je souris et me mis à lécher légèrement mon scalpel un regard rempli d'envie dans les yeux. Je m'approchais et posais la main sur sa tête puis posais la main sur sa tête et me penchais vers elle.

- Milliana... Tu as peur?

Elle hochait la tête avec un regard suppliant. Je sentis un frisson me parcourir l'échine. C'était une sensation étrange. De la poussée d'adrénaline, une chaleur qui m'envahit, une sorte d'excitation. Un question me trottait alors et je me demandais ce que ça ferait de pratiquer sur un réel sujet humain... vivant. Je regardais la femme sur la table. En effet, j'avais déjà pratiqué sur de humains mais des cadavres. Ce devait être différent de traiter avec des vivants. Je pris une grande inspiration et m'approchais puis passe du sternum, je plantais le scalpel et fit une coupe jusqu'en bas du nombril. Milliana se cambrait et criait les larmes aux yeux, du sang commençait alors à couler de la partir coupée giclant légèrement sur mes vêtements. Un rire hystérique m'échappa et mon sourire s'accentua. Elle se tortillais ce qui fit couler encore plus de sang couvrant mes vêtements. Cela gâchais la précision de mon travail et je lui assénais un coup qui l'assomma. Je sortis prendre des bocaux ensuite puis revint et recommence à couper ouvrant complètement Milliana. Je portais chacun des organes avec attention dans les bocaux et passais la main sur mon front une fois le travail terminé. Il y avait pas mal de sang et de bout de chair. Je regardais la pièce d'un oeil neutre puis retourne dans le labo et fait fondre le reste dans de l'acide. Je me rendis ensuite dans ma chambre pour me débarrasser de mes vêtements et  alla sous la douche faisant couler l'eau sur moi. Les yeux fermés, je laissais le jet se couler sur mon visage, un sourire satisfait aux lèvres.

Il m'en faut plus... Plus de sujet à étudier... plus de personne à découper... plus de sang à faire couler...