une petite histoire sur Kaito, hum je pense que lire l'histoire de ce personnage avant cette fiction serait préférable afin de comprendre les événements qui suivent.
Kaito tira longuement sur le bâton de nicotine ayant trouvé domicile entre ses lèvres, il respira une minute avec satisfaction et expira lentement, dieu qu'il aimait la première bouffée, il détourna le regard et dénuda du regard l'endroit ou il se trouvait. Un pavillon de banlieue, l'endroit était pour le moins pittoresque, mais en cette saison les maisons commençaient à se décorer lentement de l'esprit de noël, et ces couleur resplendissantes dans la nuit le rassurèrent. il repensa alors à la raison pour laquelle il s'était frayé un chemin jusqu'ici...
Il avait 17 ans, et il n'était rien, ni personne... Alors ce matin là il 'était levé de bonne heure, il avait marché dans le froid pinçant de Vienne. Il avait marché jusqu'à cette petite maison de banlieue déjà décorée pour noël, ou les promesses d'un vie retrouvée et d'un avenir clément semblait lui crier d'approcher. Il n'était pas ici pour le travail, c'était d’ailleurs pour lui la première fois qu'il dérogeait à ses obligations, mais à ce moment présent il n'en avait cure. Il avait même refusé un travail au revenu juteux afin de s'octroyer un moment pour lui même. Il ferma les yeux et éteignit sa cigarette sur la semelle d'une de ses chaussures, il réajusta son costume déjà tiré à quatre épingle puis se jugea prêt à continuer. Il allait rencontrer sa famille, et rien ne pouvait à présent s'opposer entre ce qu'il était et ce qu'il aurait dût être si un matin d'automne froid ses réel parents ne l'avaient pas abandonné dans les rues de la capitale Autrichienne. Il ouvrit le petit portail blanc, les yeux rivés sur la fenêtre donnant sur le salon, il jouissait alors d'une extraordinaire bonne humeur, il voulait savoir ce que sa famille faisait en ce moment, si ils mangeaient regardant la télévision, ou bien si ils attendaient patiemment son retour. Mais il ne put rien voir et, à mesure qu'il avançait prêt de la porte d'entrée, son esprit s'embrumait et se détermination défaillait, qu'allais t'il pouvoir dire lorsqu'il les rencontrerai ?
Il n'était même pas sure que ces gens, ses parents désirent ne serais ce qu'un peu le rencontrer, il allait renoncer mais une force en lui lui hurla de frapper à cette porte, et, avant qu'il ne puisse complètement s'en apercevoir il sonnait.
Le son strident mais néanmoins chaleureux de la sonnerie lui parvins aux oreilles, il entendit des pas et des sons mais il ne put en saisir complètement la nature. Puis la porte en bois gravé s'ouvrit, Kaito dût baisser les yeux pour voire le petit homme à l'origine de cette action, c'était un enfant. Celui ci lui sourit gentiment et Kaito répondit machinalement par un sourire mais, dans son esprit les informations se bousculaient, qui était cet enfant ? Il n'eu pas le temps de se tourmenter davantage que l'enfant vint lui apporter les douloureuses réponses qu'il demandait tant et que, pourtant il ne voulait entendre.
"Maman c'est quelqu'un à la porte pour toi"
Cet enfant était le fils de ses parents, il était son petit frère, le sang de Kaito ne fit qu'un tour dans ses veines, tout comme son cerveau lui envoyait des signaux qu'il ne pouvait décrypter, son cœur martelait sa poitrine inlassablement. Puis sa mère arriva, et, bien qu'il l'eu vu pour la première fois, il la reconnu immédiatement. Un instant la femme se figea, son visage se décomposa.
"Navré, je crois bien que je me suis trompé de maison" déclara Kaito, le cœur lourd, l'envie de déguerpir lui saisissant les tripes.
"je le pense aussi, ne revenez plus, plus jamais"
La porte se referma sur ces mots, Kaito sentit un mal trop bien connu lui ronger les os, il était triste, il n'avait désormais plus de famille rêvé l'attendant au coin d'un feu chaud et crépitant, non, il y avait un autre enfant, heureux lorsque lui avait été oublié, lui n'existerais plus, il n'avais jamais existé...
Et, alors que la neige commençait à tomber sur les pavillons de banlieue, un homme, manteau noir vêtu composa un numéro de téléphone, un répondeur l’accueilli et seul les mots "je prend votre contrat finalement" résonnèrent dans le noir lugubre de la nuit.
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