Lysteria
~ Bienvenue en Enfer.~

Merci à vous qui venez passer sur Lysteria. La commune est désormais close. Enfin, c'est le cas présentement étant une ex-membre et modo je compte reprendre le forum. Cela ne tardera pas avant que les porte de Lysteria s'ouvre de nouveau <3

Bonne visite. ~
Lysteria
~ Bienvenue en Enfer.~

Merci à vous qui venez passer sur Lysteria. La commune est désormais close. Enfin, c'est le cas présentement étant une ex-membre et modo je compte reprendre le forum. Cela ne tardera pas avant que les porte de Lysteria s'ouvre de nouveau <3

Bonne visite. ~
Lysteria
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 « Die my darling »

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




« Die my darling »  Empty
MessageSujet: « Die my darling »    « Die my darling »  Empty29/1/2014, 18:37

Welcome to

my house.
Touched by the devil


 



Les aboiements des chiens résonnaient dans la cuisine. C'était encore ceux du voisin. Il y a peu, les deux molosses avait pris l'habitude de s'inviter à courir après les chats. C'était une banlieue bien comme il faut, paisible. Des gens normaux la peuplait, des gens de tous les jours. Les rires des enfants, les balançoires qui grincent et les barbecues conviviales. Et toi, très cher, tu étais peut-être le plus ordinaire de tous. Célibataire, silencieux, aimable, serviable et par-dessus tout patient. Tu ne râlais jamais, tu souriais. Cette façade qui semblait si réelle en blousait plus d'un.

L'éponge se glissait sur la porcelaine dans un bruit de frottement. Il fallait savoir faire le ménage de temps à autre et avouons-le, tu étais maniaque pour certaines choses. Des habitudes que ta mère t'avait insufflées. Le frigo, scellé, était presque vide. La dernière assiette rangée, tu te retournas alors. Ton salon était petit, pas très bien éclairé. Pourtant, on y trouvait tout le confort nécessaire. Une télé, un canapé souris et deux sofas bordeaux. Une table basse en marbre, placée sur un tapis noir. Tu trouvais ça moins salissant. Mais au fond du couloir, une porte en bois attirait tes yeux.

Derrière-elle, tu cachais tes oeuvres. Des "poupées", comme tu aimais les appeler. C'est vrai que mise à part leur matière, les cadavres et celles-ci avait des points communs. Leur froideur, leur rigidité, leur absence d'émoi et leur docilité. Puis, même de leur vivant. Des hommes qui ne savent faire la part des choses, trop impulsifs pour réaliser dans quoi ils s'embarquent, voilà ce qui encombrait ta cave de sang, de sperme, d'os et de chair.

Enjambant alors tes vêtements tombés au sol par négligence, tu pénétras dans la pièce. Une odeur acre qui aurait fait vomir plus d'un, ne faisait maintenant que te serrer les tripes. Tu la refermas d'un léger coup de pied. Là, un corps encore frais de la vieille, les tripes à l'air, était allongé. Il devait avoir une vingtaine d'années. La peau mate lui gardait presque bonne mine. Il avait été mignon au bord de cette route, enfin, il te plaisait toujours, mais d'une autre manière. Tu devais te mettre au travail, il fallait limiter les dégâts, le but n'étant pas de le retrouver couvert de mouches. Tu te souvenais alors de cette tête crispées à tes coups de reins. Des yeux enflés sous la douleur et pourtant, une incapacité à se plaindre, à dire où ça fait mal.

Tes doigts glissèrent le long du manche de la machette. Tu l'avais aiguisée il n'y a pas longtemps, elle était alors tranchante comme une guillotine. C'était, d'ailleurs, sa fonction aujourd'hui. Le pied sur le crâne, tu lui infligeas de violents coups derrière la nuque, finissant par détacher son chef du reste. La prenant entre tes mains, tu l'admiras un instant. Ses yeux, il était laid maintenant, trop vitreux, ils ne peuvent te satisfaire. Ta machette était recouverte de tissus et de sang sécher, tout ça pour que tu ailles encore l'obligation de retirer ses putains de globes. C'est presque de la colère et de l'impatience qui te couraient le long de l'échine. Tu les sortis alors de tes mains, les jetant au sol comme de vulgaire bille.

Dans ton pantalon, une bosse s'était formée. Malsaine, vicieuse, cette envie te frappait au même endroit à chaque fois. Elle ne semblait jamais se calmer. Tu eus alors les yeux qui s'endurcirent, la main caressant avec lenteur sa joue.

❝ Fu... fu... je te préfère comme ça mon coeur. Bien que tes yeux ressemblaient à ceux d'un poisson. Ils ont mûris vite chez toi. Oh, mais ne t'inquiète pas... ne t'inquiète pas... je t'aime toujours, si si, je vais te le prouver. Comment ? ❞ Tu fis alors une pause, reprenant avec une voix qui déraillait. ❝ Je vais te baiser la face, tellement que tu en auras dans la cervelle, salope. ❞

Un sourire au coin des lèvres, il détachait son pantalon d'une main, l'autre reposant la tête sur la table basse. Tu baissas ton froque. Ta main se tendit en direction du bol plein à ras bord. Il n'y avait que des préservatifs. Ils avaient tendance à se déchirer sous les os et les coups trop violents que tu donnais. Cependant, très soucieux de ta santé et de la propreté de tes parties génitales, tu refusais de faire quoique ce soit à ces corps sans ceux-ci. De nombreuses fois tu regardais avec frustration les boîtes vides. C'est pour ça que tu finis par t'en faire un récipient que tu remplissais à l'occasion.

Tu avais enfilé le bout de plastique sur ta verge maintenant à moitié tendue. Lui infligeant de légères caresses. Dans un soupire, elle finit par être dans le même état que du bois. Tu ne tardas pas alors à te faire du bien, alternant entre les deux trous formés de ta main. Camel, tu en râlais, prenant un plaisir tellement insalubre, qu'écrire ces lignes est effrayant. Pourtant, ton esprit déséquilibré était au nirvana. Un paradis qui ne durait que quelques minutes, mais qui, pour toi, en valait la peine. Un grognement instinctif, de bête. Tu ne regardais même plus ce que tu faisais, continuant tes mouvements de plus en plus violents. Un bruit te berçait. Il ressemblait à celui d'une chaussures trempée. "Flotch, flotch".

Dans un râle, tu en avais terminé. Tu reprenais ton souffle, t'essuyant le front sur lequel des gouttes de sueurs perlaient. Tu retiras le bout de plastique, maintenant couvert de sang séché et de bouts de chaire. Tu ne t'étais pas contrôlé, encore une fois. Fixant alors la tête en te rhabillant. Tu la pris sous le bras, la posant alors dans ton réfrigérateur. Tu l'éviscérais plus tard, tu avais besoin d'une bonne douche.

C'est sous l'eau chaude que tu y pensais alors. Tu savais bien que tout cela était peut-être le sommet du mal et pourtant, tu ne pouvais empêcher ton ascension toujours plus haut. Ils ne peuvent se mettre en travers toi et ta folie. Elle est bien trop grande pour être retenue. Certes, tu n'iras pas au paradis, pour les croyants. Mais tu t'en foutais, tu l'avais sur la planète bleue ton idylle. Jamais, tu n'avais ressenti un semblant de remord. Ta fierté et ton égocentrisme t'empêchait d'arrêter ou ne serait-ce que de calmer tes ardeurs aussi brûlantes que de la braise. Le front contre le carrelage de la salle de bain, il en plissait les yeux. Tu les entendais encore hurler, comme si des esprits mécontents s'agitaient encore sous tes pieds. Non, ils ne s'arrêteront jamais de brailler.

Revenir en haut Aller en bas
 
« Die my darling »
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lysteria :: _ Infos en tous genres _ :: Nos Fanfiction Rp's-
Sauter vers: